La détention, depuis le 17 mai dernier, de Gloria Sengha, par les services secrets congolais inquiète. Depuis, personne ne sait où elle se trouve, car gardée dans un cachot non encore de dévoilé au public.
Moïse Katumbi et Martin Fayulu qui ne digèrent pas cette arrestation injustifiée ont décidé de se lever contre le régime pour exiger la relaxation de l’activiste. En effet, la seule erreur de Gloria Sengha est d’avoir projeté une manifestation dans laquelle elle devrait dénoncer la vie chère à laquelle les Congolais sont confrontés sous Tshisekedi.
Elle et 2 autres de ses collègues sont alors entre les mains des services et leur sort reste inconnu.
Moïse Katumbi dénonce alors une dictature cruelle du régime fondée sur le mensonge, l’atteinte à la liberté et aux droits humains, une gouvernance basée sur des mensonges.
« Le seul crime de Gloria Sengha Panda Shala est d’avoir préparé une marche pacifique contre la vie chère et la misère. Alors que personne ne peut nier la détresse et la pauvreté extrême dans laquelle est plongé le peuple congolais, son arrestation, le 17 mai, illustre une vérité poignante : le régime congolais s’est transformé en dictature cruelle, incapable de survivre sans recourir systématiquement aux mensonges et aux fausses promesses, porter atteinte aux droits humains, à la liberté d’opinion et de recouvrir à la violence politique. J’appelle à la libération immédiate et sans condition de Gloria Sengha, y compris de Mike Mukebayi injustement emprisonné depuis plus d’une année », a-t-il écrit sur X.
Même son de cloche de la part de Martin Fayulu. Le président de l’ECIDE avance que cette attestation entre dans la stratégie de Félix Tshisekedi de museler les citoyens qui dénoncent la mauvaise gouvernance.
Il encourage les Congolais à se lever contre cette méthode fatshiste.
« J’exige la libération sans condition de Gloria Sengha Panda et de ses deux collègues. En effet, le régime de Tshisekedi cherche, à tout prix, à museler les Congolais et Congolaises qui dénoncent la mauvaise gouvernance, soit en les privant de leur liberté, comme c’est le cas de Gloria Sengha et de ses deux collègues, soit en les poussant à l’exil, comme pour Maud Salomé Ekila et Mino Bopomi Bolapa. Il va sans dire que personne ne peut et ne restera silencieux face à un régime aussi injuste et oppressif. La dictature ne passera pas dans notre pays », dit-il.
Il faut dire que de nombreuses voix n’ont arrêté de se lever pour dénoncer les restrictions et la crispation de l’espace politique congolais. Tous les critiques du régime sont directement visés, arrêtés et jetés au cachot.
Charles Mapinduzi
