Le président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi s’est rendu au Brésil le mardi 08 août en marge du sommet sur le bassin de l’Amazonie qui s’est clôturé le 09 août.
Au cours de ces assises, le chef d’Etat congolais a abordé plusieurs sujets d’actualité de la RDC face aux congolais vivant au Brésil.
Devant cette diaspora, Tshisekedi a noté que 3 grands événements marquent l’année 2023 en RDC, à savoir ; la visite papale intervenue au début de l’année, les jeux de la francophonie clôturés le 06 août dernier à Kinshasa et les élections tant attendues en décembre 2023.
Se félicitant d’avoir réussi l’organisation des deux premiers événements, Tshisekedi promet de faire pareil avec les élections de 2023 en accusant certains de ses compatriotes de tenter de saboter le processus électoral en cours.
« L’année 2023 nous avons trois grands événements : la visite du Pape François en janvier, la tenue des IX jeux de la francophonie en juillet et l’organisation des élections en décembre », a soutenu le président congolais, Félix Tshisekedi.
Et d’ajouter : « Je sais qu’il y’a, à l’interne et à l’externe, de personnes qui veulent saboter le processus mais je vous assure que je reste déterminé à réussir ce pari comme nous l’avons fait avec les deux autres événements ».
Ces propos du président congolais ont été largement critiqués dans l’opinion nationale qui considère que la réussite de l’organisation des jeux de la francophonie ou encore de la visite papale n’est pas synonyme de relever le défi de l’organisation des bonnes élections en 2023.
Surtout que le peuple congolais et l’opposition congolaise ne réclament pas n’importe quelle élection mais plutôt, des bonnes, transparentes, crédibles et inclusives d’autant plus qu’elles va déterminer son futur.
Déjà au niveau actuel, plusieurs irrégularités ont été enregistrées dans le processus électoral en cours, depuis les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs jusqu’aujourd’hui.
Une frange de l’opposition portée par le président de l’ECIDé, Martin Fayulu et le président du parti politique Piste pour l’Émergence, Seth Kikuni a décidé de ne pas déposer leurs candidatures jusqu’à l’audit sérieux du fichier électoral.
Mardochée Mpyana Kanku
