Le Burundi a de nouveau été attaqué le dimanche 25 février par un groupe armé dont les origines ne sont pas encore clairement explicitées.
L’attaque a eu lieu en commune Gihanga, zone Buringa dans la province de Bubanza, indique notre source.
Il s’agirait d’une attaque menée par des hommes armés qui ont attaqué les forces nationales burundaises dans cette commune, sur la nationale no 5.
On compte alors 5 morts parmi les civils alors que 6 autres ont été blessés, des véhicules endommagés et la permanence du parti au pouvoir saccagé.
« Jusqu’à présent, six personnes ont été blessées, six civils qui sont morts et de nombreuses autres ont été blessées, y compris des soldats, qui ont été transportés à l’hôpital. Deux voitures ont été détruites. Le bâtiment du CNDDFDD a été détruit », rapporte-t-on.
Il s’agit d’une nouvelle attaque qui vise le Burundi après une autre qui avait été menée, il y a quelques mois, par les miliciens Red Tabara et qui avait coûté la vie à au moins 20 soldats.
Le régime de Gitega-Bujumbura avait alors accusé le gouvernement rwandais d’appuyer ces rebelles pour déstabiliser le Burundi.
Partant de preuves dont disposait Ndayishimiye, des mesures avaient été prises dont la fermeture de la frontière entre les 2 Etats ou encore l’expulsion du sol burundais des sujets rwandais.
Des observateurs avaient soutenu que la nouvelle attitude du Rwanda face au Burundi était liée au fait que des militaires burundais étaient en RDC pour combattre le M23 qui est une rébellion fabriquée par le régime de Kigali.
C’est donc en représailles que Kagame aurait décidé de soutenir un groupe armé anti-burundais pour obliger Evariste Ndayishimiye à rapatrier ses soldats engagés contre le M23 en RDC.
Charles Mapinduzi
