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Insécurité dans l’Est : Félix Tshisekedi, totalement dépassé par les évènements

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La partie orientale de la République démocratique du Congo demeure en feu et en sang. Toutes les promesses de Félix Tshisekedi de ramener la paix dans la région sont quasiment restées vaines, tant de populations continuent d’être victimes d’affres indescriptibles. D’ailleurs, la situation est devenue plus explosive qu’il y a 4 ans. Le régime en place n’est-il pas finalement dépassé par les évènements?

D’abord, début mai 2021, face à la difficulté d’imposer la paix, Félix Tshisekedi décréte l’état de siège, une mesure exceptionnelle qui devrait en principe durer 30 jours seulement. Aujourd’hui, plus de 2 ans après, les choses ont empiré sur le terrain. Ensuite, alors que les ADF intensifiaient leurs actions criminelles sur des civils au Nord-Kivu et dans l’Ituri, le chef de l’Etat a accepté, en novembre 2021, une coopération militaire avec l’armée ougandaise. Plus d’un an après, les solutions se font toujours attendre.

Puis, par la suite, au moment où la progression du M23 devenait de plus en plus inarrêtable, Kinshasa a fait recours à la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) dont sont membres le Rwanda, le Burundi, le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, le Soudan du Sud et la RDC.

Dans ses interventions à la presse, Félix Tshisekedi sous-entendait la présence de cette force sous-régionale comme un antidote, le seul qui restait pour ramener la paix et la sécurité au pays. A France 24 et RFI, le président de la République promettait d’ailleurs que les troupes kenyanes entreraient par Bunagana, cité frontalière d’importance capatile pour l’économie congolo-ougandaise.

Mais, c’est à la grande surprise que la force sous-régionale agira autrement. Et, au lieu de se lancer dans la bataille au côté de l’armée congolaise, l’EAC est observatrice comme la Monusco. C’est sûr que ce n’est pas à cela que le chef de l’Etat congolais s’attendait. Pas vraiment. Il est évident que Félix Tshisekedi espérait une force offensive pour l’aider à sortir le pays du pétrin. Mais, hélas!

C’était pourtant la dernière cartouche sur laquelle comptait Kinshasa pour sauver le mandat du régime. Si donc ni l’état de siège, ni la mutualisation FARDC-UPDF, moins encore l’EAC ne peuvent aider, à qui Tshisekedi devrait-il de nouveau s’adresser? Toutes les voies semblent maintenant épuisées et des observateurs estiment que la situation est devenue plus complexe de sorte que Félix Tshisekedi ne sait plus à quel saint se vouer.

Gabriel Musafiri

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