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Impasse du processus électoral en RDC : LA SADC tente-t-elle de sauver Denis Kadima et sa CENI du naufrage ?

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Le processus électoral en cours en République démocratique du Congo est dans l’impasse, même si les animateurs de la CENI se sont donnés le devenir de faire bonne figure.

A 2 mois des scrutins, rien ne rassure. D’une part, des cartes de nombreux électeurs se sont littéralement effacées, leur privant ainsi du droit de vote, d’autre part, les kits électoraux qui devraient être déployés sur l’ensemble du pays depuis le 15 octobre connaissent une lenteur qui inquiète.

Par ailleurs, le fichier électoral pose toujours problème. La commission électorale a même affirmé qu’elle était incapable d’afficher les listes des électeurs bureau de vote par bureau de vote tel que l’exige la loi.

D’un autre côté, il y a des contraintes réelles qui peinent à être élaguées : d’abord les finances pour rendre effectives les élections, ensuite le contexte sécuritaire dans l’Est du pays où les officiels congolais ne sont plus autorisés d’y fouler le pied.

En même temps, toujours pas de consensus autour du processus. Même si une partie de l’opposition s’est engagée dans la course, une autre est toujours en marge, exigeant de bonnes conditions pour la tenue d’une élection réussie et apaisée.

Pour nombre d’observateurs, si Denis Kadima s’obstine à poursuivre sa marche sous ce format, il conduit le pays droit dans le mur. Ils soutiennent que les scrutins qui sont annoncés le 20 décembre ne se solderont que par un hold-up électoral au risque de replonger le pays dans un imprévisble chaos.

Alors que la CENI mène ainsi le pays vers l’inconnu, une mission de la SADC est dépêchée en République démocratique du Congo et devra prendre langue notamment avec des responsables de l’Etat dont les animateurs de la CENI et des institutions, les acteurs politiques et les forces vives, indique une source diplomatie.

Vient-elle mettre pression sur le bureau Kadima ? Tente-t-elle de sauver le processus dont l’issue est incertaine ? Un membre au cabinet du ministère de l’Intégration régionale défend qu’il s’agit d’une simple mission d’itinérance.

« Cette mission n’est pas organisée à la suite d’une panne du processus électoral. Elle est inscrite dans la perspective des principes et lignes directrices de la SADC en matière d’organisation des élections. Dans chaque État membre, la SADC fait la même chose pour évaluer ex-ante l’environnement qui entoure le processus, avant d’organiser une éventuelle mission d’observation électorale. A ce stade, il ne faut pas encore parler de la « panne », du moins s’il faut considérer l’arrivée de la délégation du Conseil Consultatif Électoral de la SADC (SEAC). Une mission de routine de la SADC », explique-t-il à Partisan-rdc.net.

Des opposants, principalement ceux du FCC veulent la table rase du processus électoral. Eux exigent la recomposition de la Cour constitutionnelle, de la CENI et même la révision de la loi électorale. Ils disent ne pas croire à ces élections qui semblent destinées à accorder frauduleusement un second mandat à Félix Tshisekedi. Ainsi ont-ils décidé de le boycotter.

Charles Mapinduzi

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