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Agression rwandaise : Au-delà de son discours, Tshisekedi a-t-il cédé à la pression des puissances occidentales ?

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La sortie politique de Félix Tshisekedi de ce jeudi 22 fevrier 2024 laisse perplexe car en réalité elle s’avère être un discours dans un autre discours voilé qui reflète beaucoup de non-dits. On en déduit principalement deux idées de fond.

Primo le refus catégorique du président congolais de discuter avec les M23 qu’il considère comme une coquille vide et des pantins directs du Rwanda.

Secundo sa volonté à peine voilée de rencontrer Paul Kagame. “Je ne discute pas avec le M23″, insiste-t-il.

« Les discussions, je les veux avec le Rwanda, parce que c’est lui mon agresseur. Il doit me dire pourquoi il tue mon peuple », renchérit le Chef de l’État.

En suivant attentivement sa communication, le mot « discussion » est revenu à maintes reprises. S’il refuse donc de discuter avec les M23, toute son allocution a consisté à préparer son peuple à accepter l’humiliante évidence de sa prochaine rencontre avec Paul Kagame.

Et ce ne sera surtout point pour que Kagame lui donne les raisons pour lesquelles il tue son peuple. Oh que non ! Félix Tshisekedi a cédé à la pression de ces puissances étrangères qui soutiennent le Rwanda en moyens logistiques, militaires et financiers et qui tiennent coûte que coûte à s’approprier de la partie Est du Congo qui regorge des minéraux stratégiques.

Désormais les « escarmouches » ne seront suivies ni de réactions ni de la foudre immédiate des FARDC. Seulement des jérémiades et des demandes d’explication à l’agresseur.

En résumé , le peuple congolais vient d’assister à un changement de ton et à un revirement à cent quatre-vingt-dix degrés de son président par rapport à son discours musclé de campagne électorale. En lieu et place du discours belliqueux et de la posture martiale que les congolais attendaient de leur commandant en chef, ils ont assisté à une rhétorique de quête d’explication ou tout simplement à une espèce de capitulation face à l’ennemi.

Et s’il faut considérer cette nouvelle posture du président congolais comme la suite logique du Protocole d’Accord signé lundi dernier entre l’UE et le Rwanda, croyez-moi, le plan d’effondrement du grand Zaïre semble bien en marche et reçoit son soutien de l’extérieur mais aussi de l’intérieur même des institutions du pays. Comme ce fut en août 1998, le peuple qui croit mordicus en l’intégrité de son territoire et en l’unité de ses 26 provinces est le seul barrage imprenable qui se dresse contre ce vaste complot contre la RDC. L’heure n’est peut-être plus à la musique ni à la distraction. Mais à la grande cohésion nationale des congolaises et des congolais pour faire échec à tout ce qui se boutique dans l’ombre.

Gédéon ATIBU

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