En séjour dans la capitale namibienne, l’ancien président de la République Joseph Kabila a rendu un vibrant hommage au défunt président Namibien, le Dr Hage Geingob, décédé le 4 février 2024.
Fort de son expérience et sagesse politique, Joseph Kabila a attiré l’attention de plusieurs invités présents à Windhoek pour la même circonstance. En effet, Joseph Kabila était l’attraction dans la capitale namibienne. Ellen Johnson Sirlea, ancienne présidente du Liberia et Suluhu Samia, présidente de la République Tanzanienne étaient tout heureuses de revoir l’ancien président congolais 5 ans après avoir quitté la présidence de la République.
Frappé d’admiration, le président de la commission de l’Union Africaine, Moussa Faki, a prêté l’oreille attentive à écouter de sages conseils de celui que d’aucuns considèrent comme le père de l’alternance démocratique au sommet de l’État en République Démocratique du Congo.
En marge des obsèques de Hage Geingob, c’était aussi le moment des retrouvailles chaleureuses entre deux anciens chefs d’État Joseph Kabila de la RDC et Jakaya Kikwete de la Tanzanie. Une rencontre qui a ramené à la surface bien des souvenirs dans le chef de ces deux panafricains.
A Windhoek, Joseph Kabila s’y senti comme chez lui, respecté et honoré à sa juste valeur au point de voler même la vedette au chef de l’État, Félix Tshisekedi. Cependant au sein de l’opinion nationale, cette omniprésence de Joseph Kabila dérange quelque peu certains esprits. Nombre d’observateurs estiment que Kabila accorde tant d’importance au décès du président namibien alors qu’il est insensible aux morts des compatriotes congolais dans l’Est du pays.
Gédéon ATIBU
