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Menaces contre la presse en RDC : des Tshisekedistes promettent l’enfer à un journaliste qui ne fait que son travail

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Les journalistes congolais sont en danger. Particulièrement, ceux qui ont résisté aux fortes sollicitations du régime de Kinshasa qui veut embarquer tous les acteurs et faire d’eux des chantres du fatshisme et des lèche-bottes du pouvoir en place.

Gédéon Atibu qui a, en effet, gardé son intégralité et son impartialité face aux événements politiques du pays est aujourd’hui dans le viseur de ceux qui s’octroient le droit d’être les seuls à avoir à penser et à dire.

Malgré toutes les pressions subies pour qu’il intègre la « mangeoire nationale » et qu’il agisse comme un partisan de l’UDPS, contre vents et marées, ce journaliste-éditorialiste s’est montré intraitable, gardant ainsi intacte sa dignité de chevalier de la plume. Et, c’est cela qui lui attire des ennuis de la part des Tshisekedistes qui regrettent d’avoir échoué à faire traverser vers l’autre camp ce journaliste plein de talents.

Visiblement décidés à aller jusqu’au bout, ces membres se réclamant proches du chef de l’Etat n’ont pas désarmé. Des menaces de plus en plus persistantes pèsent sur le confrère. Et, l’une de ces menaces est consécutive à un éditorial innocent que le journaliste Gédéon Atibu a produit sur la « justice malade qui cause de soucis », tel que le président congolais l’a décrit.

« Continue avec ce genre de commentaires et outrages au chef de l’Etat. Je mettrai moi-même l’ANR derrière ton cul de loser, si je ne m’en occupe pas moi-même », a alors menacé un Tshisekediste dont on tait le nom de façon expresse.

Face à la menace, le journaliste promet de porter plainte. Mais avant cela, il ne digère pas que la presse soit aujourd’hui la cible du régime. Il regrette que sous Tshisekedi, les journalistes soient autant menacés et que leurs écrits fassent autant mal au pouvoir.

« Je dénonce à cor et à cri. Ne pas vouloir la contradiction est la pire forme de dictature. Le chef de l’État doit tirer ce pays du gouffre dans lequel ses collaborateurs veulent le plonger. La liberté de la presse menacée également. C’est pour la première fois, depuis plus de 10 de carrière, que je sois victime de menaces de la part de ceux qui se disent proches du président. Pire, ils vont jusqu’à nous promettre la prison et l’enfer », dénonce-t-il avant de s’interroger :

« Qu’avons-nous dit de Kabila ? Pourquoi nos écrits font plus mal à ce régime ? Nous n’avons pas d’armes dans nos maisons, la tête et notre stylo semblent être désormais des armes redoutables dont a peur tout un régime. La mort ou la patrie. Je suis journaliste de la République ».

Dès son avènement à la tête du pays, Félix Tshisekedi promettait d’épargner tous ceux qui oseraient le critiquer, parce qu’il n’était pas Dieu le Père, disait-il alors. Mais, pour autant que le pouvoir enivre comme on le dit souvent, ceux qui ont pris les rênes du pays ont marché sur leurs propres principes. Malheureusement, les journalistes, les défenseurs des droits et tous ceux qui pensent autrement qu’eux sont directement ciblés.

Charles Mapinduzi

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