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Nord-Kivu : abandonnés à leur triste sort, près de 20 déplacés de la guerre du M23 meurent de faim et de maladie à Kanyabayonga

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Qui pour sauver les Congolais qui ont fui les atrocités du M23 et qui vivent dans des conditions inhumaines à travers le Nord-Kivu ?

Depuis le 13 juin 2022, jour de la prise de la cité frontalière de Bunagana, les habitants de Rutshuru, Masisi, Goma, Butembo, Kanyabayonga vivent l’enfer, le vrai.

Non seulement, ils sont confrontés à la guerre mais aussi, ils font face à une crise économique insupportable due au fait que les voies d’accès ont toutes été coupées. Le ravitaillement fait défaut, l’accès aux champs pose problème, plusieurs entités sont devenues comme un désert où il n’y a que du sable.

Des milliers des déplacés ont fui leur village et se sont dirigés vers les entités légèrement sécurisées. Mais, le surnombre ne facilite pas leur prise en charge par les humanitaires qui sont débordés. Même les familles d’accueil ne parviennent plus à supporter le coup.

Au Nord-Kivu, parmi les entités qui ont accueilli plus de monde, il y a Kanyabayonga, une cité limitrophe entre les territoires de Lubero et celui de Rutshuru, près du parc national des Virunga. Selon le président du comité des déplacés sur place, il y a plus de 160.000 personnes réparties dans 30.000 ménages selon les statistiques actuelles.

La plupart se sont déversés dans la cité à la suite des affrontements qui ont eu dans les chefferies de Bwito et Bwisha, à Rutshuru, ces dernières semaines.

A Kanyabayonga, ils vivent sans rien à manger, à boire, à se couvrir, à se vêtir, à se faire soigner, entassés comme dans un marché. Ces conditions inhumaines fait que la plupart soient attaqués par des maladies alors que, déjà, ils crèvent de faim.

Le comité local de ces déplacés parle d’au moins 18 qui sont morts au cours de ces 40 derniers jours suite à leur situation. En plus d’être dans certaines famille d’accueil, ils sont également hébergés dans des écoles, des églises, au sein des chantiers des maisons et d’autres encore continuent d’influer.

Le comité de ces déplacés parlent d’un débordement et crie à l’aide. Richard Kalume qui en est le président craint le pire si rien n’est fait au plus tôt par les autorités gouvernementales et les humanitaires.

Ils ne sont pas les seuls. Car, les alentours de la ville de Goma inondent des déplacés très vulnérables. L’assistance du gouvernement n’arrive qu’à peine. Il y a peu, une délégation de Kinshasa est venue avec une aide qui n’a même pas supporter 2 jours. Depuis, plus rien.

Nombreux observateurs soutiennent que la fin de la guerre du M23 est la solution pérenne qui permettra à ces victimes de retrouver leurs villages pour vaquer librement à leurs activités. Malheureusement, pour l’instant, l’armée congolaise observe un cessez-le-feu illimité qui ne s’explique pas.

Puis, en même temps que la RDC ne parvient pas à réimposer la paix dans la contrée, les autorités congolaises refusent de négocier. Ce qui fait perdure le conflit laissant ainsi les Congolais à la merci des affres provoqués par cette guerre.

Charles Mapinduzi

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